Carnet de voyage Transsibérien 2006

Ce blog relate notre voyage 2006 de Moscou à Pékin par le Transsibérien, avec 4 étapes :

- Moscou (4 jours) : visite de la ville

- Irkoutsk et le lac Baïkal (5 jours) : séjour au bord du lac et visite des villages

- La Mongolie (13 jours) :Oulan Bator et expédition de 9 jours dans le désert de Gobi

- Pékin (4 jours) : visite de la ville

Bon voyage avec nous, Evelyne, Philippe, et les 3 enfants, Florian (13 ans), Coralie (10 ans), et Candice (4 ans) !!!

C'est au son de la musique des bronzés sur le téléphone portable que nous nous réveillons. Evidement on n'est pas très frais après 4 heures de sommeil. Enfin tout le monde se lève courageusement, s'habille et mets son sac sur le dos, même Candice ! Nous descendons à la réception, rendons le badge puis attendons le taxi qui arrive à 4 heures comme prévu. 45 minutes pour aller à l'aéroport international. Le chauffeur évite consciensieusement la "airport highway" payante, car nous payons un forfait de 150 yuan. Arrivés à l'aéroport, nous cherchons un peu les départs, mais le chauffeur nous a déposé au bon terminal. Nous enregistrons nos bagages, puis passons la douane. Dans la zone duty free, les boutiques ne sont pas encore ouvertes. Ce n'est pas grave, de toutes façons les prix sont exhorbitants, on n'aurait rien acheté. Nous embarquons dans notre avion pour Moscou à 6h45 et l'avion décolle à 7h15. Une petite boisson puis un déjeuner (pork or beef !) à 8 heures du matin. Il faut avoir l'estomac bien accroché. Ensuite tout le monde essaye de dormir un peu, afin de récupérer de notre pauvre nuit. La journée va être très longue car nous allons regagner les 6 heures de décalage horaire perdues à l'aller. Vers la fin du vol (qui dure 7h30), nouveau repas, avec omelette ou pizza. Nous nous posons ensuite à l'aéroport de Moscou. Pour le transfert, une dame nous accompagne au transfer desk car il faut faire une manip pour que nos bagages suivent sur le vol Air France qui doit nous ramener à Paris. Nous trainons un peu dans les boutiques, croisons les italiens rencontrés pendant le tour en Mongolie et qui étaient assis  juste à côté de nous dans l'avion, puis embarquons à l'heure prévue. 3h30 de vol et encore un repas de poisson cru, et nous arrivons à l'aéroport Charles de Gaulle. Nous allons récupérer nos bagages, et là, mauvaise surprise, il n'y a rien à nous sur le tapis. D'autres passagers qui ont eu des transferts sont dans le même cas que nous. Nous allons donc ouvrir un dossier au bureau des litiges bagages. Mamie de Bouleurs nous attend à la sortie. Nous regagnons notre chez nous. Cela fait 21 heures que nous sommes levés. C'est dur mais c'était quand même un beau voyage.

Dernière minute :

02/09/2006 : Nos bagages viennent d'arriver à Esbly après deux jours sans nouvelles. Ils sont complets et en bon état. Soulagement !

Et oui, c'est notre dernière journée de vacances après cinq semaines de voyage. Nous avons mis le réveil à 7 heures pour ne pas partir trop tard car la journée va être longue. Nous descendons prendre le petit déjeuner puis rencontrons Gladys avec qui nous discutons. Nous partons vers 8h30 et attrapons un taxi devant la porte de l'hotel. Il nous emmène jusqu'à la porte nord de la cité interdite, ce qui d'habitude constitue plutôt la sortie. Nous commençons donc notre promenade par le parc au nord de la cité, sur la coline de charbon, construite avec la terre des douves. Nous en faisons le tour et montons jusqu'en haut, mais les kiosques sont en rénovation et nous n'avons pas droit au point de vue sur la cité interdite. Dans le parc, tous les chinois font du sport. Ils doivent se préparer pour les jeux olympiques. Rubans, drapeaux, évantails, danse, balle brésilienne, tout est bon pour bouger. Nous voyons aussi l'arbre où un des empereurs s'est pendu, on ne pouvait pas louper cela ! Nous ressortons du parc, traversons l'avenue pour rentrer dans la cité interdite. Rien n'a vraiment changé ici depuis notre venue en 1990. Juste les peintures un peu trop rouge et trop brillante qui ne doivent plus être faites à base de sang de porc, mais plutôt de glycéro. Aujourd'hui l'air est moins chaud et moins humide et la balade est agréable. Nous en ressortons par le sud, sous le portrait de Mao vers 13 heures. Nous traversons à nouveau la place Tien Anmen. Plusieurs personnes veulent se faire prendre en photo avec Candice, c'est très étonnant ! En bas del place, il y a plein de boutiques. Nous y achetons deux sacs à dos de randonnée pour 200 yuan, c'est à dire 20 €. Nous continuons la rue commerçante et achetons une memory stick 1 Go pour 17 € ainsi que quelques ouvenirs. Il est au moins 14h30 lorsque nous allons enfin manger dans un restaurant spécialisé sur les ravolis vapeur. C'est très bon, mais encore une fois trop copieux. A ce rythme, nous allons vite regagner les kilos perdus en Mongolie... Nous continuons ensuite notre shopping dans les petites ruelles des hutongs qui sont en cours de démolition (1000 maisons par an au rythme actuel !). Dans l'après-midi, nous allons manger des glaces au MacDo avant de retourner un peu dans les ruelles. Nous prenons enfin un taxi pour rejoindre l'hotel. Nous discutons encore un moment avec Gladys qui a passé sa journée à faire du vélo dans Pékin et qui a trouvé cela très agréable. Nous allons ensuite prendre une douche et commençons à faire les sacs à dos. Quel casse-tête ! Entre ce qui doit être caché, ce qui est fragile, ce qui doit être accessible ... Nous allons ensuite au même restaurant qu'hier dans la rue de l'hotel où nous mangeons la même chose, beignets de pors et petites brochettes. Retour à l'hotel, fin des sacs. Nous sommes enfin prêts vers 23 heures. Nous nous couchons en prévoyant deux réveils pour nous lever vers 3h30. La nuit va être très courte !

Bonjour,

Nous nous levons de bonne heure, vers 7 heures, car le tour que nous avons réservé pour la grande muraille démarre à 8 heures. Nous allons prendre nos petits déjeuners au restaurant de l'hotel. Le service est toujours aussi lent ... Nous partons finalement vers 8h30, lorsqu'une guide vient nous chercher et nous emmène au bus à l'autre bout de la rue. Dedans, il y a trois italiens, à peine aimables ... Nous allons en premier aux tombeaux des Mings après nous être arrêtés dans une fabrique d'objets en jade, business oblige ... Nous visitons le mausaulé de la tombe principale et Philippe profite d'un petit étalage pour acheter un petit coffret de calligraphie chinoise. Nous allons ensuite dans un immense restaurant situé dans un atelier de cloisonné. Nous mangeons sur une table tournante avec les italiens très pénibles et végétariens. A nous la viande, à eux les frites ... Philippe demande quelques explications à une peintre chinoise pour savoir comment utiliser son coffret. Elle lui fait une démonstration. Le même coffret est en vente, quatre fois plus cher ! Nous repartons et allons jusqu'à la grande muraille, sur le site de Badaling. Pendant 1h30, nous gravissons les 1200 marches des immenses escaliers. Philippe et Candice s'arrêtent à 1000 ! Nous redescendons pour 15 heures et achetons des glaces et des boissons. Sur la route du retour, nous nous arrêtons dans une Tea House à côté des stades en construction pour les jeux olympiques de 2008. Les travaux sont vraiment impressionnants. On a l'impression qu'ils construisent tout en même temps !! A la Tea House, nous faisons une dégustation de thés de plusieurs sortes. Nous achetons une petite boite de thé au jasmin, surtout pour le bébé qui fait pipi quand l'eau est à bonne température, et qui est donné en cadeau ... Le bus nous ramène à l'hotel, il est 17h30. Nous y achetons des places pour un spectacle d'acrobaties qui a lieu à 19h30, dans le sud de la ville. Juste le temps de prendre une douche et de nous changer et nous prenons un taxi qui nous emmène en nous balladant un peu, car il fait un grand tour par le périphérique numéro 1, mais ce qui est peut-être normal à l'heure des embouteillages. Le spectacle est bien fait, les chinois sont toujours aussi forts pour inventer de nouveaux numéros. Retour en taxi à 20h30 jusqu'à l'hotel et nous allons manger dans un petit restaurant tout simple dans la rue de saga. Des beignets de porc sauce aigre-douce et 20 petites brochettes de mouton avec une sauce et des graines qui leur donnent un très bon goût. Candice adore cela ! Nous rentrons à l'hotel, discutons un peu avec Gladys et ses copains puis avec un Iranien qui nous explique qu'il y a 3000 mots en français dans sa langue, ce que nous ignorions. Il est 23 heures quand nous nous couchons, avant notre dernière journée de vacances à Pékin.

Nous nous réveillons tranquillement après une bonne nuit de sommeil réparatrice. Nous descendons au restaurant de l'hotel pour prendre le petit déjeuner. Le service est franchement long et il est presque 10 heures lorsque nous partons au marché au sud-est de la ville. C'est un marché où il y a beaucoup d'objets traditionnels chinois. Nous achetons un jeu d'échecs, un tableau et un livre, tout ceci négocié de haute lutte entre 15 et 30% du prix de départ ! Nous ressortons, attrapons un autre taxi pour aller au Clothing Market, au nord-est. C'est un immeuble de cinq étages rempli de contrefaçons de vêtements et d'accessoires. Le paradis pour Florian ! Ici aussi il faut négocier ferme. Nous achetons trois paires de baskets, deux T-shirt, une jupe, un pantalon, et un petit sac à dos. Nous en profitons pour manger au 5ème étage où il y a plein de stands de fast-food dans tous les styles de cuisine, surtout asiatique. Nous sortons, prenons encore un taxi et essayons de trouver un magasin d'articles de randonnée dont nous avons l'adresse, mais nous ne trouverons jamais la rue. Nous laissons tomber après avoir marché un bon moment et nous rejoignons l'hotel à pied, encore un bon trajet ! Nous posons toutes nos affaires puis ressortons. Encore un taxi pour aller jusqu'à un endroit où on peux manger en écoutant un opéra chinois. Trois taxis refusent en voyant l'adresse, le 4ème accepte en nous expliquant qu'il faudra marcher un peu. Il nous dépose dans la rue commerçante au sud de la place Tien Anmen et nous dit de prendre une petite rue au milieu des hutongs murés en attente de démolition. Nous marchons pendant un bon moment, montrant régulièrement le petit papier avec l'adresse. Lorsque nous arrivons, un gardien nous dit que le prochain opéra a lieu "next friday". Dommage ! Nous rejoignons la place, regardons les prix des tours pour la muraille puis prenons un taxi pour regagner l'hotel, a qui Philippe est obligé d'indiquer le chemin. Nous y réservons un tour pour demain, choisissant ainsi la simplicité. Tout le monde est tellement fatigué que nous allons directement nous coucher après une douche. Nous mangerons mieux demain !!

Dans le bus endormi, la lumière et la musique s'allument, signal pour un arrêt proche. Il est 3h30 du matin. Seul un pasager descend et le bus repart. En fait c'est le seul qui avait compris que nous étions à côté du métro de la place Tien Anmen. Encore une demi-heure et nous nous arrêtons au dépot, donc à 4 heures du matin ... Après discussion, nous aprenons que nous sommes éloignés du centre, et loin d'un métro. Il faut dire que les distances sont énormes ici, Pékin et sa banlieue représentant la taille de la Belgique ! Beaucoup de touristes choisissent de finir la nuit dans le bus en attendant le jour. A 6 heures, le bus de Gladys arrive aussi et nous en profitons pour descendre . Nous récupérons nos sacs dans la soute avec une petite frayeure car nous ne voyons pas celui d'Evelyne. Mais si, il est là ! Nous nous mettons en quête d'un taxi, à 6 heures du matin dans les faubourgs de Pékin, et la pluie fait son apparition. Il nous faut une dizaine de minutes pour en trouver un libre, et autant pour lui faire comprendre où nous allons. Heureusement que nous avons un plan en chinois ! Nous atteignons l'auberge de jeuness SAGA après quelques recherches dans les datongs, ces petites rues perpendiculaires avec plein de petites maisons. Quand nous arrivons, il y a un petit problème avec notre réservation car nous aurions du arriver hier. Mais en expliquant que nous avions envoyé un mail et en insistant, ils nous trouvent une chambre triple avec un "extra bed". Presque tous les touristes du bus sont là, mais ils doivent attendre plus tard pour savoir si des chambres se libèrent. Gladys est là aussi. Nous nous installons. Un petit coup de lingette car nous sommes poisseux, et nous repartons à pied dans la ville. Premièrement il nous faut de l'argent, car après avoir payé une nuit d'hotel, il ne nous reste que 4 €. On ne va pas aller loin comme cela ! Direction le magasin de l'amitié, dans l'avenue principale de Pékin. Il nous faut une heure pour y aller. Ils n'acceptent plus les travelers, only cash ! Nous préférons donc un distributeur, il y en a maintenant plein la ville. Nous parcourons alors le magasin de l'amitié et trouvons que les prix ont bien changés depuis 1990, l'année où nous sommes venus en Chine. Nous nous dirigeons ensuite vers la plus grande zône piétonne de Pékin, et pour cela nous prenons le métro ligne rouge pour deux stations, ce qui représente beaucoup de chemin ici. Cette rue piétonne est une vraie caricature de ce qu'est devenue la ville, une suite de boutiques, de centres commerciaux, de banques ... Nous prenons une rue perpendiculaire pour chercher un restaurant plus traditionnel et trouvons un endroit où un homme nous fait l'article sur le trotoire et nous entraine dans une salle en arrière cour. C'est un restaurant spécialisé sur le canard. Nous prenons un plat de cou de canard, un autre de morceaux que l'on identifie pas, mais c'est très bon. Nous ressortons et allons jusqu'à la place Tien Anmen par les petites rues, et par un jardin où des chinois flanent, on est samedi. Candice fait encore la star. Nous traversons l'avenue, longeons la place jusqu'au sud puis allons gouter au Mac Do, il fallait bien y aller une fois ! Il y a au moins 5 km pour revenir à l'hotel, donc nous attrapons un taxi. Nous prenons enfin une bonne douche après deux journées bien fatigantes. Vers 19 heures, nous allons discuter un peu avec Gladys et ses copains puis allons diner au restaurant de l'hotel avant d'aller nous coucher vers 21 heures. Nous sommes quand même debout depuit 4 heures !!!

Bonjour tout le monde,

Toc toc toc ! Il est 6h30 quand l'hotesse nous réveille. Dur ! Depuis ce matin nous roulons dans le désert de Gobi, nous avons été réveillé par l'odeur de poussière que nous avions eu dans le minibus. Nous replions nos draps et faisons un thé pour le petit déjeuner. Nous nous arrêtons vers 9 heures dans une gare à la frontière mongole. Et plus rien ne bouge. Il commence à faire chaud dans les wagons. Au bout d'un long moment, une fille des douanes avec une belle casquette vient ramasser nos passeports, un homme ramasse nos déclarations de douanes qui restent vierges. On attend encore un bon moment avant qu'elle nous les ramène. Entre temps, le train a avancé, puis reculé à plusieurs reprises. Nous avançons ensuite jusqu'à la gere de Erlian en Chine, quelques centaines de mêtres plus loin, après le no man's land. Nouvel arrêt, nouvelle attente et enfin une douanière chinoise nous tamponne les passeports. Nous restons alors au moins une heure sans rien faire, dans un wagon de plus en plus chaud. Surement le temps de changer l'écartement des boggies qui n'est pas le même en Mongolie et en Chine. I est au moins 13 heures quand nous sommes enfin autorisés à descendre du train. Beaucoup de touristes. Tout le monde se regroupe pour chercher un bus couchettes pour pékin. Certains ont pu acheter leurs billets à Oulan Bator, mais d'autres comme nous, n'étaient pas au courant. Nous trouvons un homme qui se démêne pour vendre des places de bus, et une femme qui nous change notre reste de Torogs et un billet de 100$ contre des yuan chinois, ce qui nous permet de payer 4 places à 200 yuan, c'est à dire 80€ au total. Notre bus part à 15h30. Nous avons un peu de temps pour aller manger. Des minibus nous emmènent de la gare ferrovière à la gare routière. Nous suivons un petit groupe composé de deux anglais, deux filles de Singapour et une fille de Hong Kong qui a l'avantage de parler chinois. Et heureusement car nous allons dans une petite cantine pour chinois où, évidemment, on ne comprend rien. Elle nous fait donc la traduction et nous voyons arriver deux grosses assiettes de nouilles au porc très appétissantes. Nous les avalons assez vite car nous n'avons pas beaucoup de temps. A 15 heures, Philippe va récupérer les sacs à dos restés dans les minibus, pendant que les autres se font photographier avec les filles du restaurant. Nous nous installons dans notre bus couchettes. C'est assez confortable bien que très serré. Avec 4 lits pour nous 5, c'est un peu juste, mais c'est toujours 20€ d'économisé. Nous partons à l'heure prévue, la clim a du mal à faire baisser la température dans le bus. Nous quittons Erlian, ville tournée vers le business et en pleine reconstruction, et empruntons des routes qui sont aussi nouvelles, avec péages et stations-services modernes. Nous nous arrêtons à peu près toutes les deux heures pour une pause pipi, puis vers 21 heures, à côté d'une cantine. Certains vont manger. Florian et Coralie dorment à poings fermés et restent seuls dans le bus. Nous nous contentons d'acheter des fruits car nous avons bien mangé à midi, et tard. Après une vingtaine de minutes le bus reprend sa route, chacun essayant de trouver une position pour dormir. Pour Evelyne qui prend Candice, cela ne va pas être très confortable.

Réveil tranquille sous le soleil. Aujourd'hui nous voulions aller au Winter Palace au sud de la ville mais nous allons nous concentrer sur la recherche des chaussures... Après le petit déjeuner, nous partons donc en ville faire la tournée des State et Departement Stores aux quatre coins de la ville. Nos recherches sont infructueuses mais nous en profitons pour acheter quelques souvenirs. A midi nous allons manger dans un fast-food chinois et nous nous faisons encore pièger par les quantités. Nous en avons encore deux fois trop ! Mais encore une fois c'est délicieux. Nous poursuivons notre tournée des magasins, toujours sans succès. Vers 15 heures nous passons à la guesthouse pour dire aurevoir à Degi et son mari et les remercier de cette bonne organisation. A notre surprise, ils offre des T-shirt à Florian et Coralie, et une super tenue typique mongole à Candice qui est devenue la coqueluche et la star de la guesthouse... et même de tout Oulan Bator, pour ne pas dire de toute la Mongolie. Nous prenons une photo tous ensembles, avec leurs enfants, et nous promettons de leur envoyer par mail à notre retour. Nous passons nous connecter à internet. Il y a des nouvelles de Gladys qui a fait 7 jours de tour et qui prend le mêm train que nous ce soir. Nous lui écrivons un mail et un SMS pour lui dire dans quel wagon nous serons. Retour à l'appartement. Nous prenons nos bains, l'eau chaude aynat fait son apparition. Puis nous faisons les sacs, ce qui devient de plus en plus compliqué car nous en rajoutons tous les jours. Enfin, ça tient encore. A 18h45, notre minibus est devant l'immeuble avec le même chauffeur qui était venu à la gare lors de notre arrivée. Nous allons à la gare au travers des embouteillages de Ulan Bator et quand nous arrivons, nous avons la bonne surprise de retrouver notre guide Tuul qui est venue nous dire au revoir. Elle nous dit que Tuunga va venir aussi pour dire au revoir à sa copine Candice. Elles font des petits cadeaux aux enfants et nous accompagnent avec la mère de Tuul jusqu'à notre wagon. Sur le quai nous voyons le groupe de Tchèques avec qui nous avons passé la frontière et dans le train nous rencontrons Gladys qui est dans le même wagon que nous. Le train démarre à 20h30 comme prévu. L'hotesse nous apporte des petits repas qui sont compris dans les billets : du pain, du saucisson, des chips, un gateau, une bouteille d'eau et du thé. Nous mangeons notre festin puis Gladys vient discuter avec nous, avant que tout le monde ne s'endorme pour la dernière nuit de train et en Mongolie.